L’or est présent partout dans le monde sous des formes et en quantités diverses selon le lieu. A l’heure actuelle, les premiers producteurs sont : la Chine, l’Australie, les Etats-Unis, l’Afrique du Sud (qui fut longtemps le premier producteur mondial mais dont les ressources s’épuisent) et la Russie. D’autres pays suivent avec une production moindre mais non négligeable comme : le Pérou, l’Indonésie, le Ghana, le Canada ou le Brésil.

La production mondiale annuelle d’or est d’environ 2500 tonnes. Chaque pays produit en fonction de ses exploitations cela va de plus ou moins 340 tonnes pour la Chine – 1er producteur et consommateur mondial – à 40 tonnes environ pour le Chili. Cependant, selon une exploitation de longue durée ou très intensive, les réserves minières d’or de ces pays ne se classent pas nécessairement dans le même ordre : la Chine, avec une évaluation à 2900 tonnes, se retrouve au 9ème rang, loin derrière le Chili, 4ème avec 3400 tonnes et pourtant petit producteur annuel. La plus grosse réserve minière est en Australie : 7300 tonnes, la plus petite au Canada : 990 tonnes.

Le lit des rivières a été le premier lieu d’extraction de l’or, où il se présente sous forme de poudre ou de paillettes dans les dépôts alluvionnaires. Mais les chercheurs ont vite trouvé d’autres sources d’approvisionnement plus rentables : les mines. Là, c’est en « filon » – gisement de forme allongée inclus dans d’autres roches – que l’on trouve l’or.

Il existe des mines à ciel ouvert ou des mines souterraines. Celles-ci peuvent être creusées jusqu’à plus de 3000 mètres sous terre (les plus profondes à 3900 mètres sont en Afrique du Sud), la chaleur y est intolérable (jusqu’à 60°C) et l’air – pollué par le radon hautement cancérigène – doit y être constamment renouvelé. Il faut en moyenne une tonne de minerai pour produire un gramme d’or. La roche est percée, évacuée des galeries qu’il faut étayer, ensuite broyée jusqu’à devenir boue et enfin traitée chimiquement pour en extraire l’or qui finit, après divers autres procédés, par être coulé en barres de 30 kg à 88 % d’or.

Ces barres sont dirigées ensuite chez les « affineurs » pour être purifiées et aboutir à des lingots de 12,4 kg appelés les « Good Delivery » à 99,5 % d’or pur – destinés aux réserves des banques centrales et à la monnaie – et en lingots de 1 kg nommés « Kilobar » à 99,9 % d’or pur – destinés à la bijouterie et l’épargne privée. Il y a actuellement cinquante-cinq affineurs actifs dans le monde tous contrôlés et approuvés par la LBMA (London Bullion Market Association).